Les démocrates ont présenté un projet de loi visant à instaurer une semaine de travail de 32 heures, soutenant que les avancées en intelligence artificielle et en automatisation devraient bénéficier aux travailleurs. Cependant, les républicains s’opposent au projet, affirmant qu’il pourrait nuire aux petites entreprises.
Selon une étude réalisée par le département du travail, la productivité des travailleurs a considérablement augmenté grâce à l’utilisation de technologies telles que l’IA et l’automatisation. En conséquence, les démocrates estiment qu’il est temps d’accorder aux travailleurs plus de temps libre en réduisant la semaine de travail.
Le sénateur Bernie Sanders a déclaré lors d’une réunion du Sénat que de nombreux travailleurs américains travaillent déjà plus d’heures que dans d’autres pays riches, et qu’il est temps de rééquilibrer la charge de travail. Le projet de loi proposé réduirait la semaine de travail de 40 à 32 heures sur une période de quatre ans, garantissant que le salaire hebdomadaire total des employés ne serait pas réduit.
Cependant, les républicains expriment des inquiétudes quant à l’impact sur les petites entreprises, en particulier dans des secteurs tels que le commerce de détail. Selon le sénateur Bill Cassidy, cela pourrait être « du napalm sur le feu de l’inflation » et pourrait compromettre la survie de nombreuses entreprises.
Des experts ont également exprimé des opinions divergentes sur la question. Alors que certains soutiennent que la réduction de la semaine de travail pourrait augmenter la productivité et le bien-être des employés, d’autres remettent en cause ces affirmations et soulignent les défis potentiels auxquels pourraient être confrontées certaines industries.
Un projet pilote a été lancé au Royaume-Uni pour évaluer les impacts d’une semaine de travail de quatre jours sur les entreprises et la société. Plusieurs modèles d’adaptation ont été testés, de l’arrêt d’activité un jour supplémentaire par semaine à l’alternance des jours de congé. Ces expériences pourraient fournir des pistes sur la façon dont les entreprises pourraient s’adapter à une semaine de travail réduite.
En fin de compte, le débat sur la réduction de la semaine de travail à 32 heures reste vif, chaque camp défendant ses positions avec conviction. Il est probable que des études et des discussions supplémentaires seront nécessaires avant que des décisions concrètes ne soient prises quant à l’adoption d’une telle mesure à l’échelle nationale.