Un rapport récent de la Brookings Institution a révélé que plus de la moitié des participants à une étude étaient convaincus que les robots remplaceront les humains pour la plupart des tâches impliquant un travail physique d’ici trois décennies. Les résultats de cette enquête menée auprès de plus de 2 000 Américains ont montré que 52 % des personnes interrogées pensent que les robots occuperont progressivement de plus en plus de métiers qui nécessitent une intervention humaine. Cette opinion est partagée par 19 % des répondants qui jugent que c’est extrêmement probable et 33 % pour qui cela semble assez probable.
Il est également intéressant de noter que les personnes interrogées âgées de 35 à 54 ans, dans une plus large proportion que les jeunes de 18 à 34 ans et les plus de 55 ans, pensent que les robots remplaceront les humains. En effet, 21 % des personnes âgées de 35 à 54 ans ont déclaré que c’était très probable, contre seulement 17 % parmi les personnes de 18 à 34 ans et 18 % des personnes âgées de plus de 55 ans.
Environ 32 % des personnes interrogées ont déclaré que le gouvernement fédéral devrait réglementer l’utilisation des robots afin de préserver les emplois. 29 %, en revanche, se sont opposés à toute forme de réglementation.
La question de savoir si le gouvernement devrait créer une commission fédérale sur la robotique pour réglementer le développement et l’utilisation des robots divise également les répondants. 32 % des personnes interrogées jugent cela nécessaire, tandis que 29 % s’y opposent. Ce chiffre varie en fonction de l’âge des répondants, avec une plus forte propension chez les jeunes de 18 à 34 ans.
Par ailleurs, l’enquête a également révélé que 61 % des personnes interrogées n’auraient pas de facilité à travailler avec des robots. Cela pourrait avoir un impact sur l’adoption des robots sur le lieu de travail, car le niveau de confort ressenti par les travailleurs pourrait influencer le déploiement de la robotique dans divers secteurs.
En outre, un pourcentage significatif de répondants, soit 42 %, a exprimé son manque d’intérêt à payer plus de 250 dollars pour un robot. Ce constat soulève des défis importants pour l’industrie de la robotique, qui devra tenir compte des inquiétudes des consommateurs concernant l’utilisation et l’acceptation des robots.
Cette enquête a permis de constater des divergences d’opinions au sein de la population américaine, en particulier en ce qui concerne la réglementation des robots et les préoccupations relatives à leur utilisation. Il est clair que le rôle futur des robots dans nos sociétés soulève des questions importantes auxquelles il sera nécessaire de répondre dans les années à venir.