Une récente enquête menée auprès de plus de 1 000 travailleurs de Google révèle que la culture de haine et d’abus est endémique dans l’entreprise. Il s’agit, entre autres, de menaces de licenciement des employés qui s’opposent au projet Nimbus, menace qui a été concrétisée par la récente démission d’Ariel Koren suite à son opposition au projet Nimbus. De telles représailles démontrent clairement le climat de peur qui prévaut au sein de la société et qui empêche les travailleurs de faire part de leur inquiétude concernant la complicité de Google dans les violations des droits de l’homme palestiniens.
La ptition No Tech For Apartheid, qui a recueilli plus de 47 000 signatures, exhorte les entreprises telles que Google et Amazon à cesser de faire des affaires avec le gouvernement israélien et à mettre fin à leur soutien aux bombardements du peuple palestinien de Gaza. Cette initiative est en réponse à la participation de Google et d’Amazon au projet Nimbus, qui, pour rappel, est un contrat de 1,2 milliard de dollars pour fournir des services d’informatique cloud aux agences gouvernementales israéliennes.
De nombreux employés de Google se sont également exprimés en faveur des Palestiniens, exprimant leur inquiétude devant le soutien implicite de Google aux attaques militaires d’Israël. Ils ont demandé à Google de cesser de soutenir ce qui est largement perçu comme un génocide du peuple palestinien et de cesser de faire des affaires avec un gouvernement qui participe à des actions d’apartheid.
En tant qu’employés musulmans, palestiniens et arabes de Google, ainsi que des collègues juifs antisionistes, nous ne pouvons pas rester silencieux face à cette culture de haine, d’abus et de représailles au sein de l’entreprise. Nous demandons à la direction de Google de condamner les discriminations et les préjugés envers les Palestiniens et d’apporter des changements significatifs pour mettre fin à ce climat toxique au sein de notre lieu de travail.