Onze écrivains, parmi lesquels des lauréats du prix Pulitzer, poursuivent OpenAI et Microsoft pour violation de leurs droits d’auteur dans l’entraînement de ChatGPT

Un groupe de 11 auteurs de non-fiction, parmi eux des lauréats du prix Pulitzer, ont décidé de poursuivre en justice deux géants de la technologie pour violation de leurs droits d’auteur. L’action en justice a été déposée devant le tribunal fédéral de Manhattan et vise à accuser les entreprises d’avoir utilisé de manière abusive les livres des auteurs pour former des modèles sous-jacents à des logiciels d’intelligence artificielle populaires.

Les auteurs, dont les noms sont reconnus et respectés dans le domaine littéraire, estiment que leurs œuvres ont été utilisées sans autorisation pour entraîner des modèles de langage à grande échelle. Cette utilisation non autorisée aurait permis aux entreprises de générer des profits significatifs, sans que les auteurs ne bénéficient d’une compensation équitable. Selon leur avocat, Rohit Nath, les auteurs visent à obtenir une réparation pour cette violation de leurs droits d’auteur.

Cette action en justice est l’une des nombreuses initiatives prises par des groupes de titulaires de droits d’auteur contre des entreprises technologiques pour une prétendue utilisation abusive de leurs œuvres dans l’apprentissage de l’intelligence artificielle. Ces actions en justice soulèvent des questions importantes sur les droits des auteurs et les limites de l’utilisation des œuvres littéraires à des fins commerciales.

L’action en justice vise spécifiquement OpenAI, une entreprise connue pour ses avancées dans le domaine de l’intelligence artificielle, ainsi que Microsoft, qui a investi massivement dans le secteur de l’IA. Les auteurs demandent un montant indéterminé de dommages et intérêts, ainsi qu’une ordonnance pour que les entreprises cessent de violer leurs droits d’auteur.

Cette affaire met en lumière un débat complexe sur la protection des droits d’auteur dans un contexte de progrès technologique rapide. Les entreprises technologiques ont nié les allégations de violation des droits d’auteur, mais cette action en justice souligne la nécessité d’examiner de près l’équilibre entre l’innovation technologique et la protection des droits des auteurs.

Il est important de suivre attentivement l’évolution de cette affaire, car elle soulève des questions cruciales sur la propriété intellectuelle et les implications de l’utilisation des œuvres littéraires dans le développement de l’intelligence artificielle. Les décisions prises dans le cadre de cette action en justice pourraient avoir des répercussions importantes sur la manière dont les œuvres littéraires sont utilisées à l’avenir.

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