Microsoft sous le feu des critiques pour son partenariat avec OpenAI, mais nie tout lien capitalistique

Le partenariat entre deux géants de la technologie, Microsoft et OpenAI, est actuellement soumis à un examen antitrust. Les régulateurs britanniques examineront si cet accord nuit à la concurrence. De son côté, la FTC américaine a également déclaré qu’elle examinait cette alliance. Pourtant, Microsoft a fait savoir qu’elle ne détenait aucune part d’OpenAI.

Cet examen fait suite à une série de bouleversements au sein du conseil d’administration d’OpenAI, qui a entraîné le renvoi inattendu du PDG Sam Altman. Suite à cela, Microsoft, qui est l’un des principaux investisseurs d’OpenAI, a obtenu un siège d’observateur au sein du conseil d’administration, sans droit de vote. Pourtant, les détails concernant l’identité de cette personne et la composition finale du conseil d’administration ne sont pas encore connus.

Bien que Microsoft serait détenteur de 49 % des parts d’une filiale lucrative d’OpenAI, un porte-parole de l’entreprise a déclaré que cela était faux et que Microsoft « ne possède aucune part » d’OpenAI. Malgré cela, elle s’est engagée à injecter plus de 10 milliards de dollars dans la startup, la plaçant en tête de la course aux revenus de l’IA.

Les autorités de la concurrence, telles que la FTC américaine et la CMA britannique, mènent actuellement des enquêtes préliminaires pour déterminer si cet investissement nuit à la concurrence. D’autres régulateurs, notamment européens, pourraient également suivre.

Microsoft a récemment eu des différends avec la FTC et la CMA concernant son acquisition du fabricant de jeux vidéo Activision Blizzard, en raison de préoccupations antitrust. Ces précédents pourraient avoir une incidence sur la perception de cette enquête actuelle.

Malgré les affirmations de Microsoft selon lesquelles elle ne détient aucune part d’OpenAI, l’enquête des autorités de la concurrence semble être en cours. Il est difficile de prédire l’issue de cette enquête, mais il est évident que les enjeux sont élevés pour deux entreprises majeures de l’industrie technologique.

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