L’intelligence artificielle (IA) est un domaine en constante évolution, et les avancées technologiques dans ce domaine suscitent un grand intérêt chez les développeurs et les entreprises. Récemment, Meta, la société mère de Facebook, a lancé Llama 2, un modèle de langage artificiel gratuit et open source qui promet de révolutionner le domaine de l’IA. Cependant, certaines entreprises estiment que l’utilisation de Llama 2 n’est pas aussi bon marché qu’elles l’avaient espéré.
D’après une étude menée par une startup du secteur, l’utilisation de Llama 2 nécessite beaucoup de ressources informatiques pour fonctionner, ce qui se traduit par des coûts de cloud computing élevés. Selon cette étude, l’utilisation de Llama 2 directement dans la boîte coûte 50 à 100 % plus cher que l’utilisation d’autres modèles de langage open source. De plus, pour les entreprises qui souhaitent personnaliser un modèle de langage en le formant sur leurs propres données, un modèle Llama 2 personnalisé coûte environ un quart du prix d’un modèle similaire d’un concurrent.
Des entrepreneurs ont également partagé leur expérience, révélant que l’utilisation de Llama 2 leur a valu une facture élevée de la part de leur fournisseur cloud, alors qu’une solution concurrente leur a permis de réaliser des économies significatives.
Ces résultats remettent en question la volonté de Meta de rendre son modèle de langage Llama 2 accessible à tous. Malgré ses efforts pour démocratiser l’IA, il semblerait que la qualité et l’efficacité des modèles de langage d’autres concurrents justifient toujours leur prix. Les entreprises qui souhaitent utiliser l’IA pour leurs besoins doivent donc peser le pour et le contre entre les options gratuites et payantes, en tenant compte de leurs besoins, de leurs budgets et de leurs valeurs.
En parallèle, OpenAI continue de renforcer sa position dans le domaine de l’IA en introduisant de nouveaux modèles et en offrant des solutions personnalisées à ses clients. La bataille entre Meta et OpenAI pour le contrôle de l’intelligence artificielle est donc loin d’être terminée, et pourrait même s’intensifier dans les prochains mois.
Finalement, il est clair que le choix d’un modèle de langage artificiel dépend de nombreux facteurs et que les entreprises doivent être attentives aux coûts et aux performances pour prendre une décision éclairée. Cependant, cela ne signifie pas pour autant que le développement open source de l’IA est à rejeter. Il est important que les acteurs du secteur continuent à travailler ensemble pour rendre l’IA plus accessible tout en veillant à la qualité et à l’efficacité des modèles proposés.