Les chatbots ne sont pas aussi malhonnêtes qu’on le pense : une étude de l’université de Stanford

Une nouvelle étude de l’Université de Stanford met en doute les inquiétudes concernant la tricherie liée aux chatbots, suggérant que les taux de tricherie restent similaires à ceux des années précédentes. Ces recherches remettent en question l’idée selon laquelle l’introduction de chatbots d’intelligence artificielle tels que ChatGPT a entraîné une augmentation de la tricherie dans les lycées. Les résultats de l’étude indiquent que les préoccupations liées à la tricherie généralisée parmi les lycéens et les étudiants pourraient avoir été exagérées.

Les enquêtes menées dans plus de 40 lycées révèlent que les taux de tricherie restent similaires à ceux des années précédentes, avec environ 60 à 70 % des élèves déclarant avoir récemment triché. Selon Denise Pope, chargée de cours à la Stanford Graduate School of Education, les données ne montrent pas de changement significatif malgré l’introduction de nouveaux outils d’intelligence artificielle.

L’utilisation croissante de chatbots d’IA tels que ChatGPT a suscité des préoccupations quant à l’intégrité académique, notamment dans le cadre des travaux universitaires. Certains enseignants ont témoigné de similitudes troublantes dans les devoirs soumis par leurs étudiants, alimentant les craintes d’une tricherie généralisée. Cependant, une nouvelle perspective émerge à la lumière des recherches de Stanford, suggérant que les chatbots pourraient être considérés comme des ressources d’aide plutôt que comme des outils de triche.

L’étude révèle que la majorité des adolescents n’ont jamais utilisé ChatGPT pour leurs travaux scolaires, et que les taux d’utilisation sont relativement faibles. Cela remet en question les craintes de tricherie massive liée aux chatbots pourraient être exagérées. Il est possible que les discussions futures se concentrent davantage sur l’enseignement aux élèves de la compréhension et de l’utilisation critique des nouvelles technologies plutôt que sur la peur d’une tricherie généralisée.

En réponse aux inquiétudes concernant l’utilisation de chatbots dans les écoles, l’Université de Stanford prévoit de développer des ressources gratuites pour aider les enseignants à aborder ces questions dans leurs cours existants. Il est clair que les recherches récentes remettent en question l’idée selon laquelle les chatbots d’intelligence artificielle perturbent les écoles, et il est essentiel de repenser les mesures de précaution à la lumière de ces découvertes.

L’étude de Stanford souligne qu’il est impératif de discuter de manière critique de l’utilisation des chatbots et des nouvelles technologies dans un contexte éducatif. Il est crucial de trouver un équilibre entre l’utilisation des technologies avancées et la préservation de l’intégrité académique. Alors que les écoles travaillent à l’établissement de règles d’utilisation acceptables pour les outils d’IA, les étudiants développent des opinions nuancées sur l’utilisation de ChatGPT à des fins académiques.

En fin de compte, la recherche de l’Université de Stanford remet en question les inquiétudes concernant la tricherie liée aux chatbots, offrant une perspective nuancée qui invite à réfléchir sur l’impact réel de ces technologies dans les écoles.

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