Le générateur de vidéos d’OpenAI, allié ou ennemi des vidéastes ?
Le Sora, un outil fascinant développé par OpenAI, promet une augmentation de la créativité dans le secteur de la vidéo. Cependant, les vidéastes et réalisateurs se posent légitimement des questions sur l’impact réel de cette intelligence artificielle générative. Est-ce un allié qui peut aider à concrétiser des idées innovantes, ou au contraire un ennemi qui pourrait nuire aux emplois dans l’industrie du cinéma ?
Selon des études récentes, il est difficile de prendre position clairement à ce stade. Les professionnels du secteur se montrent réservés quant au déploiement annoncé de Sora, prévu « Plus tard dans l’année ». Des questions se posent également sur l’origine des contenus utilisés par OpenAI pour entraîner le modèle. L’entreprise respecte-t-elle les droits d’auteur et peut-on utiliser cet outil pour produire du contenu commercial ? Les réponses données par les représentants d’OpenAI restent assez évasives, malgré leur volonté affirmée de collaboration avec les artistes pour guider le développement de l’outil.
Dans une démarche de transparence, OpenAI a récemment publié des extraits de vidéos réalisées en collaboration avec des artistes, designers, directeurs de création et réalisateurs. Ces extraits illustrent la capacité de Sora à donner vie à des idées créatives, même les plus irréalistes, sans contraintes budgétaires ou techniques. Certains cinéastes, comme Paul Trillo, louent la liberté et l’innovation offertes par cet outil, tout en soulignant la nécessité d’une régulation pour protéger l’industrie du cinéma.
OpenAI cherche à séduire Hollywood en présentant les possibilités offertes par son générateur de vidéos aux studios de production, agences artistiques et responsables des médias. Toutefois, les acteurs du secteur restent vigilants face à ce nouvel outil et appellent à un dialogue continu pour trouver un équilibre entre innovation et préservation des emplois. Le débat reste ouvert : le générateur de vidéos d’OpenAI sera-t-il un atout pour les créateurs, ou une menace pour l’industrie du cinéma ?