L’US Air Force a récemment annoncé son intention d’introduire une flotte de 1 000 drones contrôlés par l’IA pour améliorer ses capacités de combat aérien. Ces drones autonomes accompagneront et protégeront les avions avec équipage lors de missions de reconnaissance et d’engagement de cibles aériennes et terrestres.
Cette décision marque un changement significatif dans la stratégie militaire, avec pour objectif de réduire les coûts des avions militaires standard pilotés par des soldats. En effet, les drones pilotés par l’IA offrent une alternative rentable, avec un coût de production estimé à environ un tiers de celui d’un avion de combat traditionnel.
Selon un rapport récent, la première phase du programme devrait coûter environ 6 milliards de dollars, soulignant l’ampleur et l’ambition de cette entreprise. De nombreuses entreprises de défense investissent dans la conception et le développement de ces véhicules militaires autonomes, ajoutant une dimension concurrentielle au secteur.
Cependant, l’utilisation d’armes autonomes létales sur le champ de bataille soulève des préoccupations éthiques. Certains experts appellent à une réglementation stricte pour éviter la militarisation des capacités de l’IA. Ils soulignent le risque de laisser une machine pilotée par l’IA décider des questions de vie ou de mort, ce qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices.
En parallèle, d’autres puissances militaires, telles que la Chine et la Russie, développent également leurs propres programmes de recherche dans ce domaine. Les avancées technologiques et les questions éthiques qui en découlent devraient être au centre des débats publics à l’avenir.
Ainsi, l’introduction par le Pentagone de drones contrôlés par l’IA soulève des questions importantes sur l’avenir de la guerre aérienne et sur les risques pour l’humanité. Il est crucial de débattre de ces enjeux pour garantir que l’utilisation de l’IA dans le domaine militaire se fasse de manière éthique et responsable.