La société suédoise Klarna a récemment annoncé le déploiement de son nouvel assistant d’IA, capable de prendre en charge l’équivalent du travail de 700 employés à temps plein. Cette innovation soulève des questions sur l’impact de l’automatisation sur l’emploi.
Selon les données fournies par Klarna, l’assistant d’IA gère déjà environ 66 % du support client, ce qui représente plus de 2 millions de conversations traitées avec succès. Cette efficacité dans la gestion des communications avec les clients a permis à l’entreprise d’améliorer la satisfaction des acheteurs et même de générer de meilleurs résultats financiers.
Malgré ces avantages, l’annonce de Klarna fait écho aux licenciements massifs d’employés en 2022, soit environ 700 postes supprimés. Siemiatkowski, le PDG de l’entreprise, affirme que l’IA n’a pas directement conduit à ces suppressions d’emplois, mais a plutôt affecté les besoins en main-d’œuvre supplémentaire de l’entreprise.
L’usage croissant de l’IA dans le domaine du service client pose des questions sur l’avenir de l’emploi. Si d’une part, les chatbots et autres outils d’IA peuvent améliorer l’efficacité opérationnelle des entreprises, d’autre part, ils suscitent des inquiétudes quant à l’avenir des emplois humains.
Alors que les entreprises comme Klarna continuent d’investir dans l’IA pour améliorer leurs services, il est essentiel de se questionner sur les implications plus larges de cette automatisation sur la société. La transformation technologique en cours soulève des défis sociaux et économiques qui nécessitent une réflexion approfondie.
En fin de compte, l’avènement de l’IA dans le monde du travail soulève des questions essentielles sur l’avenir du travail et de la société dans son ensemble. Il est crucial de trouver un équilibre entre l’innovation technologique et la préservation des emplois et du bien-être des travailleurs. À cet égard, un dialogue ouvert et inclusif sur les implications de l’automatisation est essentiel pour façonner un avenir du travail équitable et durable.