Une étude publiée dans la revue médicale JAMA Internal Medicine a soulevé des questionnements sur la capacité des médecins humains à rivaliser avec une intelligence artificielle (IA) dans le diagnostic des maladies. Selon cette étude, une IA baptisée Médical-IA Artificiel Intelligente (MIAI), a démontré des performances comparables, voire supérieures, à celles des médecins humains dans le diagnostic des affections respiratoires et cardiovasculaires.
En effet, l’IA a surpassé les médecins en termes de précision diagnostique et d’empathie au cours d’entretiens médicaux simulés. Cette découverte pourrait marquer un tournant dans les soins de santé, offrant une amélioration potentielle de la qualité des diagnostics et, par conséquent, des soins médicaux.
Une étude indépendante a montré que dans 79 % des cas, un panel de professionnels de la santé a préféré les réponses fournies par MIAI par rapport à celles des médecins humains. Ces résultats suggèrent que les assistants d’intelligence artificielle pourraient jouer un rôle significatif dans l’amélioration des communications entre médecins et patients.
Cependant, des précautions sont nécessaires pour évaluer les éventuels biais et garantir l’équité pour différentes populations. La protection de la vie privée des utilisateurs de chatbots est également soulignée comme une considération cruciale dans le développement de ces technologies.
Bien que l’IA ne soit pas encore prête pour une utilisation clinique, les chercheurs estiment qu’elle pourrait contribuer à rendre les soins de santé plus accessibles. Toutefois, ils insistent sur le fait qu’elle ne devrait pas remplacer les interactions avec les médecins, car la m é decine va au-delà de la collecte d’informations, impliquant des relations humaines.
En conclusion, cette étude souligne le potentiel des assistants d’intelligence artificielle dans le domaine médical, tout en appelant à une approche prudente pour garantir la fiabilité, la sécurité et l’éthique des réponses et des diagnostics fournis par ces systèmes d’IA.