18 pays ont approuvé les nouvelles lignes directrices pour la sécurité de l’IA
Les 18 pays signataires se sont engagés à promouvoir la sécurité globale de l’Intelligence Artificielle (IA) en approuvant les nouvelles lignes directrices pour la cybersécurité de l’AI. Ces lignes directrices ont été initiées par le Royaume-Uni et les États-Unis mais ont reçu le soutien de 17 autres pays, dont tous les membres du G7. Ces lignes directrices fournissent des recommandations pour garantir que la technologie de l’IA soit développée de manière sûre et sécurisée.
Les pays signataires comprennent tous les continents, notamment l’Australie, le Canada, la République tchèque, l’Estonie, la France, l’Allemagne, Israël, l’Italie, le Japon, la Nouvelle-Zélande, le Nigeria, la Norvège, la Pologne, la République de Corée, Singapour, le Royaume-Uni et les États-Unis.
Ces directives ont été élaborées pour promouvoir une approche « sécurisée dès la conception ». Elles recommandent d’assurer la sécurité depuis le début du processus de conception jusqu’au développement, au déploiement et aux opérations en cours. Elles couvrent quatre domaines clés : la conception sécurisée, le développement sécurisé, le déploiement sécurisé, ainsi que l’exploitation et la maintenance sécurisées, avec des recommandations spécifiques pour chaque phase.
L’événement de lancement à Londres a réuni plus de 100 partenaires industriels, gouvernementaux et internationaux, où Lindy Cameron, PDG du NCSC, a souligné l’importance de la sécurité proactive dans un contexte de développement rapide de l’IA. Le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, a également souligné l’importance de la cybersécurité pour créer des systèmes d’IA sûrs, sécurisés et dignes de confiance.
Les lignes directrices sont désormais publiées sur le site Web du NCSC aux côtés de blogs explicatifs, et l’adoption par les développeurs sera essentielle pour traduire la vision de la sécurité dès la conception en améliorations concrètes de la sécurité de l’IA. Les pays signataires espèrent ainsi renforcer le rôle de leurs pays en tant que défenseurs de l’utilisation sûre de l’IA à l’échelle mondiale.